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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 10:08


Pourquoi Stoner arrive-t-il quand même à gagner ?

 

Paradoxalement, il est le premier visé, mais sera le dernier touché. Il est fort du message qui a sécurisé son inconscient avant 2007, tout cela encore renforcé par le titre de champion du monde qui a stabilisé et renforcé l'édifice. De plus, il est le chef d'orchestre du holon. Tant qu'il a un certain ''ascendant'' sur les autres pilotes, il gère seulement la partie du message propre à lui-même. Cette énergie de colère et d'angoisse, alimentée par tous les pilotes, va chercher des victimes émissaires, les plus faibles, afin que celles-ci déchargent leur énergies. C'est peut-être même pour cela qu'il se bat si bien. Inconsciemment, pour garder ses victimes.

Dans son livre « Des choses cachées depuis la fondation du monde » (14), René Girard décrit le principe du feedback et de son effet destructeur. Cette suite d'évènements, passant de pilote en pilote, intensifiant à chaque fois la colère et la haine et sans réelle correction vers l'équilibre, devrait épuiser les victimes émissaires afin de retourner à l'évènement initial et à son fondateur, autrement dit le champion du monde 2007, Casey Stoner.

 

Ainsi tous vont l'imiter et ainsi se joindre à lui. Cette énergie est transmise vers d'autres, cherchant des ressemblances, des frères, des jumeaux, et des cibles plus faibles.

Son premier jumeau est Marco Mélandri, de la même équipe (sous holon ou sous structure psychique). Marco porte les mêmes couleurs, conduit la même moto, avec les mêmes pneus, tout est identique en dehors du numéro 1 de Stoner et du casque... Il suffit pour comprendre l'hécatombe des énergies, de regarder les résultats de Mélandri, ancien vainqueur de Grand Prix, il est cette année 15ème au championnat, avec pourtant, la moto championne du monde.

La dimension spatiale de la mimésis se transférant du paraître vers l'avoir, le déclenchement de la mimésis d'appropriation s'est activé en début de saison lorsque le montant de sa rémunération, supérieur à celui du champion, fut vivement critiqué.

 

Regardons aussi les autres pilotes Ducati : Sylvain Guintoli et Tony Ellias ne sont pas à la fête... avec leur motos. Parmi les pilotes Honda et Michelin, les marques de moto et de pneus que Rossi a délaissées : nous trouvons Nicky Hayden, champion 2006, qui n'est pas au mieux... Blessé au talon, il est plusieurs fois forfait. Les techniciens de Michelin et le pilote s'interrogeaient sans comprendre à propos des raisons de ces échecs, après le GP d'Italie, celui du casque de Rossi avec les yeux. Pédrosa incrimine ses pneus depuis quelques Grand Prix, lui et son manager parlent de boycott de la marque. Jorge Lorenzo, sur les mêmes gommes, déclare « J'ai peur de la moto ». Randy de Puniet, souvent parmi les premiers aux essais, chute fréquemment en course.
Les pilotes Tech 3 : Toseland et Edwards, même s'ils sont sur Yamaha comme Rossi, roulent Michelin et ne semblent pas au mieux de leur forme. L'anglais Toseland chutant lors de la course sur sa terre natale, l'américain Edwards étant à peine mieux sur sa propre terre...

 

Les pilotes Michelin doutent de quoi ? Souvent du pneu avant. Ce qui est devant, c'est l'avenir et l'inconnu. Ne serait-ce pas une conséquence de ce que Rossi communique ? Maintenant que les Bridgestone fonctionnent pour Rossi, les autres pneus ne peuvent plus apporter confiance aux autres pilotes, puisqu'ils symbolisent ce qui ne fonctionne pas... Or, on sait la confiance qu'il faut avoir dans le pneu, surtout si ce que le message de Rossi induit, c'est justement le contraire... car Rossi et Stoner roulent sur Bridgestone. Pourtant au GP de San Marin, fin août 2008, les Michelins n'ont pas l'air si mauvais, si l'on regarde Lorenzo qui suit Rossi à distance. Ils fonctionnent très bien tant qu'ils sont derrière l'homme en jaune.

 

Pourquoi cela ne profite-t-il qu'à Rossi ?

 

Quel que soit le modèle retenu et le message pris en compte, personne ne pourra finalement rivaliser avec Rossi. Tous les pilotes de Moto GP se trouvent être en situation de double-contrainte.

Car, sous peine d'angoisse, le modèle est inimitable et indépassable. Donc à chaque fois que les pilotes désirent faire leur métier, vivre leur vie, leur inconscient leur rappellent qu'ils n'en ont pas le droit. Parce que Rossi a subtilisé une période de leur enfance et la remet au présent. « Je veux être » disent-ils, « suivez-moi et imitez mon désir » dit Rossi, tout en disant en même temps « mais vous n'en avez pas le droit ». Unique solution, abdiquer et porter tous les désirs à la réalisation de Rossi.

Un pilote entre en compétition par désir de sens et de réalisation de sa vie. Mais quand la pratique même de votre passion, de votre métier devient synonyme d'angoisse, cela augure un futur bien difficile, non seulement pour ces pilotes, mais aussi pour les spectateurs de Grand Prix Moto.

 

Pour les acteurs du championnat, il semble que tous se soient essoufflés à cette guerre dans l'inconscient, comme si le rôle de la victime émissaire se passait de main en main dès que le ''titulaire-victime'' cède et ne rivalise plus.

Nous voyons que depuis les trois Grand Prix de Laguna Seca, Brno et San Marino, Casey Stoner chute alors qu'il domine largement aux essais. La dialectique du n° 46 de Rossi, arriverait-elle à son dénouement ? Rossi en tête portant bien haut le message, et les autres derrière...

Toni Ellias, sur Ducati comme Stoner, ne profiterait-il pas de cette transmission de témoin, de changement de la victime-émissaire ? Comme libéré, lors des trois derniers Grands Prix, il finit 6ème, puis 2ème et enfin 3ème, lui qui était, depuis le début de la saison, plutôt aux alentours des 10ème ou 11ème places.


Dommages collatéraux.

Parlons maintenant des 250 cc, la catégorie tremplin vers la MotoGP. Par exemple, du pilote italien Marco Simoncelli, qui, à l'instar de Marco Materazzi (15), est un grand ami de Rossi. A l'évidence, il est en tête du championnat, et étrangement, il porte souvent des couleurs rappelant furieusement quelqu'un : dessous des manches, jambes, bottes et gants, tout est jaune, le loup (symbole puissant) de la marque de combinaison est jaune aussi, et les marques de cuir et de casque sont identiques à celles de... Rossi, bien sûr. Profiterait-il de la bonne communication de son aîné ? Hector Barbera, dans sa conduite si agressive envers Simoncelli au Grand Prix de San Marin, n'exprimait-il pas une colère inconsciente ? Les chutes de Kalio, Debon, Bautista, Pasini et Aoyama, sont-elles dues au hasard ? (tous ces noms cités là, se classent dans les 7 premiers du championnat). Les pilotes de ce championnat 250 cc ne seraient-ils pas en pleine imitation ?

 

Lors du GP de San Marin, dans son tour d'honneur, Rossi lève le bras et montre le ciel du doigt... Et son nouveau casque, dont le dessin, dans la version officielle, représente les tuiles de sa maison, tuiles qui ressemblent vraiment à des écailles de serpent... et en plus rouges ! Le serpent et le rouge font parties des symboles sexuels...

J'ai relevé aussi certains commentaires surprenants sur Eurosport France : Philippe Monneret parlant de la course précédente « Stoner refusait le combat et tentait de s'échapper » ou celui de Rémi Tissier : « Rossi a puni Giberneau et Biaggi, maintenant Stoner a peur de l'affronter... »
Refuser le combat et s'échapper, c'est aller vers la victoire, me semble-t-il, pourquoi en faire une présentation négative ? Quant aux mots « puni » et « peur » qu'en penser à travers la dialectique en place ? Ne serions-nous pas tous sensibles à ce langage où triomphe l'interdit ?

La prime va à l'agence de communication de Michelin qui, dans un spot publicitaire, nous montre des bambins en couches-culottes sur des vélos portant les numéros des champions Moto GP. Dans l'intérêt pris à s'imprégner du monde de la compétition, le « holon agence de pub » se serait-il fait intoxiquer par celui des pilotes ?

 

Récemment, je discutais avec un responsable de la branche prévention de AXA assurances Club 14. Ce dernier me faisait part du taux de l'accidentologie qui n'est pas en régression pour les deux roues. Et ceci, malgré un âge moyen majoritaire s'établissant autour des quadras voire des quinquagénaires, donc en théorie, plus calme et plus sûr. En parallèle, nous avons une communication orientée vers le défoulement sur les circuits. Nombre de personnes, justement sensibles à cette information écoute ce message qui doit amener une certaine abréaction et donc un respect des normes sociales de partage de la route en toute quiétude. Sauf que ce message pourrait aussi orienter le consommateur de circuit à prendre pour modèle le championnat du monde moto, et donc s'administrer à lui-même la communication de Rossi. La double-contrainte n'est pas que pour la MotoGP quand le circuit va aussi précipiter le conducteur à se défouler ailleurs.

Mon frère, dès son élection au poste de président de la Fédération Française de Motocyclisme, déclare : «... enfin, un de mes chantiers sera de lutter contre la motophobie qui se développe de manière inquiétante. »...

En effet, la motophobie systématique est inquiétante. Mais celle-ci n'est-elle pas en partie provoquée par les arpèges de certains motocyclistes qui se rêvent sur des circuits. Il importe donc que les motards prennent conscience des enjeux souvent graves qu'ils mettent en route.

Dans ses fonctions au sein de la F.F.M, Jacques est souvent critiqué par certains sportifs. Ces derniers, s'ils veulent bien réfléchir à ce texte sur les limitations et les autorisations données par l'inconscient, devraient se rendre compte que, peut-être, Jacques les protège plus qu'autre chose. Pour l'avoir pratiqué de nombreuses années, je connais bien ce qu'il inspire et par cela, il remplit un autre rôle, celui d'indiquer à tout futur champion, là où il peut se limiter dans sa carrière.

 

Dans le domaine de la psychologie comme dans bien d'autres, il existe une opposition pro et anti-girardienne. Le désir mimétique est, pour ma part, un excellent outil de travail. Et, si nous prenons le cas de l'imprégnation du holon ou de l'inconscient collectif à travers une idée ou un concept, il est possible, par exemple, que la théorie freudienne du narcissisme et de l'œdipe n'ait de réelle que la portée qu'elle a depuis des années. Et que, l'apport de René Girard, en outils complémentaires, n'ait aussi qu'un temps.

Peut-être que, tout simplement, nous ne pourrons théoriser l'inconscient que le temps d'en invalider sa théorie. Parce que la vie c'est le mouvement, et le mouvement implique le changement. Ce qui donne une certaine saveur à la citation de Confucius : « La lumière de l'expérience est comme une lanterne que l'on porte dans le dos, elle n'éclaire que le chemin parcouru. » Peut-être même que vouloir théoriser l'inconscient plutôt que de le vivre dans nos sens, pourrait en être sa pathologie ?

Il existe un adage qui dit : « L'exception confirme la règle », ne serait-il pas plus intéressant de le remplacer par « l'exception infirme la règle » ? Pour ma part, une exception m'attire, car j'y vois possibilité d'évolution pour tous et de sortie de concepts par trop limitatifs. C'est une forme d'esprit qui m'invite à ne pas trop croire au don, surtout quand il a un goût d'exclusif. Je préfère envisager une limitation inconsciente propre à être dépassée. Des sportifs comme Michèle Mouton, Danica Patrick, Florence Arthaud, Tiger Wood ou Lewis Hamilton ne nous le montrent-ils pas ?

 

Je reprends la plume après avoir regardé le GP de Motegi. Celui du sacre de Rossi. Peut-être cela libèrera-t-il les pilotes, maintenant que l'objet du désir est attribué... Il est intéressant de visualiser cette course avec un œil différent. Rossi partant à la 5ème place, voyez comment, lorsqu'il double un concurrent, instantanément un écart se creuse. Comparez avec le duo Pédrosa-Stoner du début de la course ou avec la lutte Pédrosa-Lorenzo. C'est différent non ? Souvenez-vous quand il y avait de vraies courses, des ''échanges'' entre concurrents qui se passaient, se dépassaient et se repassaient, vous n'avez pas l'impression aujourd'hui qu'il manque quelque chose ? Une certaine liberté ?

 

Après ce titre de Rossi, quels en seront les effets, et déjà en Italie où, selon le journal Libération du 29 septembre 2008, Rossi incarne « le fils, le gendre ou le mari idéal » ? Alors que le message suggéré ne provoque que douleurs et combats. A votre avis, sa dernière pantalonnade après l'arrivée du GP de Motegi où, devant un fonctionnaire encravaté, il signe sur un casque blanc, n'a-t-elle qu'une fonction comique ? Ne met-il pas, symboliquement, le pouvoir légal de son côté pour officialiser le mariage incestueux. Mais n'y a t-il pas un autre message derrière ce spectacle ?


Message ?


Indépendamment de sa communication limitante, je pense que ce qui a fait de Valentino Rossi un tel champion, c'est, en partie, l'ouverture de ses parents et de lui-même à ses parents. Sans doute dans un profond respect des qualités et des vertus propres à chaque sexe. Dans l'expression, plutôt que dans l'inhibition de chaque personnalité, l'amour porté à l'autre, l'Amour de la différence : « 
Chacun prend sa place en soulignant la place de l’autre, chacun est un creux pour que l’autre vienne s’y étendre, il épouse les formes de l’autre et ne tient et n’élève la voix que parce que l’autre, loin de se cacher dans le convexe qui le définit, devient le concave de l’autre. Ils se suivent, ils s’approchent, ils se caressent, ils se soutiennent. » (16).

Par l'identification à ses deux parents en ouverture réciproque, l'enfant s'est vu nanti des qualités propres au symbolisme de chaque sexe. Prenant en compte la fonction du masculin, celle qui libère et grandit l'enfant, les parents sont devenus une plate-forme d'essor pour l'enfant. Les bases propres aux grandes réalisations. Serait-ce là le message de Valentino Rossi ?

 

La recherche de spiritualité, très en vogue, et particulièrement d'actualité. Elle tend à valider l'inconscient « spirituel également » de Victor Franckl : instiller, lors de manifestations sportives une image prédéfinie du divin, imprégner ces ''grands-messes'' où tous ''communient'' avec un modèle, une image divine de pouvoir, d'argent, de combat et de sexualité pour le moins trouble, peut donner l'impression que quelqu'un a acheté Dieu lui-même...

René Girard a élaboré sa théorie du désir mimétique, comme étant l'imitation du désir de personnes qui sont des modèles. Je pose alors une question : quelqu'un serait-il conscient du message qui passe directement dans l'inconscient de tous les spectateurs et téléspectateurs des Grand Prix Moto ? L'inceste et l'incestuel, les abus, la haine et la violence font partie de l'histoire du monde, alors par cascade d'inconscients à inconscients, où et comment cela va-t-il s'arrêter ?

 

Mais peut-être Rossi veut-il pointer le fonctionnement du monde et de ses désirs. Notre planète ne serait-elle pas « possédée » par des désirs qui l'amènent à sa perte ? A rester aveugles, ne préparerions-nous pas notre propre suicide ? La question que pose ce champion ne serait-elle pas : avons-nous les bons modèles ? Ou encore, les interprétons-nous dans le bon sens ?

En transparence, n'indiquerait-il pas le sens réel de la vie ? Une direction plus intérieure, un dépassement de limitations pour accéder à la réalité inconsciente. Celle d'un inconscient au delà du pulsionnel. Au delà d'Eros et de Thanatos, un autre chemin vers l'accomplissement ?

Pour que cesse un jour une compétition démesurée entre les hommes. Quand être deuxième n'aura plus aucune importance majeure. Après tout, peut-être que le désir de Valentino Rossi est de ne pas rester caché jusqu'à la fondation du monde...

 

Alors, qui est Valentino Rossi ? Utilise-t-il nos peurs et nos angoisses pour son seul dessein ? Désire-t-il passer un message au monde entier ?

 

 

 

                                    Décembre 2008                                                                                    Pierre Bolle

 

(1) L'oeuvre de René Girard, notamment : Mensonge romantique et vérité romanesque, Grasset, 1961 – La Violence et le Sacré, Grasset, 1972. - Des choses cachées depuis la fondation du monde, Recherches avec Jean-Michel Oughourlian et Guy Lefort, Grasset 1978. - Le Bouc émissaire, Grasset, 1982.


(2) Dr Giuliana Galli Carminati and François Martin: Quantum Mechanics and Psyche, to be published in Physics of Particle and Nuclei (2008).  http://www.cunimb.com/francois/fm.pdf

Dr Belal E. Baaquie and Francois Martin, Quantum Psyche. Quantum Field Theory of the Human Psyche, NeuroQuantology, 3, 1, pp.7-42 (2005)  http://www.cunimb.com/francois/Psyche_french.pdf

Dr Rupert Sheldrake : Une nouvelle science de la vie : L'hypothèse de la causalité formative, Ed du Rocher, 1990 - La Mémoire de l'Univers, Ed du Rocher, 1989.

Karl Pribram : L'univers informé, Lynne Mc Taggart, éd Ariane, 2006 .http://sergecar.club.fr/cours/theorie8.hhhhhhtm

Satprem : Le mental des cellules, éd. Robert Laffont, 2003.

Ervin Laszlo : Science et champ Akashique, Ed Ariane, 2005.

Patrice Van Eersel : La source noire, Grasset, 1986.

Ainsi que les ouvrages de : Bernard d'Espagnat, Brigitte et Régis Dutheil, Remy Chauvin, Deepak Chopra et bien d'autres.

 

(3) Dopage immatériel, ou les travaux d'Hercule dans l'inconscient.
http://www.pierre-bolle.com/ 
ou http://www.priorite-sante.com/reseausante/pierrebolle.html

(4) Gregory Bateson - Vers une écologie de l’esprit, t. I et II, Seuil, Paris, 1977 - 1980.
Lire
:
http://users.skynet.be/pdereau/articles/article026.htm

 

(5) "He's a farm boy at heart," Colin Stoner says of his only son. Casey and his parents own a fair-sized spread in the mountains west of Tamworth. "When his riding career is over, he'll come back home and live on the farm, probably working with cattle." Interview de Casey Stoner par Peter McKay :
 
http://www.theage.com.au/news/motorsport/the-stoner-age/2007/05/23/1179601488627.html

 

(6) Les avis sont partagés quant à la légitimité des lignes de descendance - matrilinéaire, patrilinéaire ou

 bilinéaire - chez les aborigènes d'australie.

Voir l'essai d'Emile Durkheim : « Sur l'organisation matrimoniale des sociétés australiennes » édition

électronique réalisée par Jean-Marie Tremblay.

 




(7) by RaceBikeNetwork sur
http://www.racebikenetwork.com/article.html?994

 

(8) Viktor Frankl : Le dieu inconscient - Edition du Centurion, 1975, (page 62).


(9) Le holon : outil conceptuel forgé en 1967 par A Koestler, le holon (holos) qui représente une entité psychologique, structurée mais en perpétuel devenir, et surtout en état d'interaction permanente avec les holons qui l'entourent. (un individu, une famille, un clan, une tribu,une nation, etc).


Un mime nommé désir
- Jean Michel Oughourlian – Grasset 1982


(10) Pierre-Yves Albrecht - Transes et prodiges. Le symbolisme et l'opérativité des trois feux hermétiques - http://ethesis.unifr.ch/theses/index.php

- Voyage au cœur des Zaouïa - Presses de la Renaissance, 2004

Bertrand Hell - Possession et Chamanisme - Flammarion - 1999


(11) Un mime nommé désir - Jean Michel Oughourlian – Grasset, 1982, (page 160).


(12) Les états non ordinaires de conscience – Thèse de doctorat de Michel Nachez -
Extrait su
r
www.iands-france.org

 

(13) http://fr.wikipedia.org/wiki/Lewis_Hamilton

 

(14) René Girard – Des choses cachées depuis la fondation du monde – Grasset, 1978 (page 390 éd. poche)


(15) Marco Materazzi, lire : L'altercation avec Zinedine Zidane sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Marco_Materazzi

 

(16) François Roustang – La fin de la plainte - éditions Odile Jacob – 2001, (p 25).


(*) Résumé sur le désir mimétique : « Pour Girard le désir, à la différence des appétits et des besoins dont l'instinct détermine les objets, n'a pas d'objet prédéterminé. Cette liberté fait son humanité. Les désirs humains peuvent varier à l'infini parce qu'ils s'enracinent non dans leurs objets ou en nous-mêmes mais dans un tiers, le modèle ou le médiateur dont nous imitons le désir...» « Les objets susceptibles d'être désirés 'ensembles' sont de deux sortes. Il y a d'abord ceux qui se laissent partager. Imiter le désir qu'inspirent ces objets suscite de la sympathie entre ceux qui partagent le même désir. Il y a aussi les objets qui ne se laissent pas partager, objets auxquels on est trop attaché pour les abandonner à un imitateur. La convergence de deux désirs sur un objet non partageable fait que le modèle et son imitateur ne peuvent plus partager le même désir sans devenir l'un pour l'autre un obstacle dont l'interférence, loin de mettre fin à l'imitation, la redouble et la rend réciproque. C'est ce que Girard appelle la rivalité mimétique, étrange processus de 'feedback positif' qui sécrète en grandes quantités la jalousie, l'envie et la haine »

Présentation de la théorie de René Girard par Simon de Keukelare : 
http://users.skynet.be/renegirard/fr/articles/girard_presentation_theorie.html

 

« Lorsque l'imitation est revendiquée comme telle ou que la distance est infranchissable, c'est une 'médiation externe'. Lorsque le médiateur se rapproche ou que l'imitation devienne moins 'bouffonne' ou plus 'réaliste', une rivalité s'installe et se développe entre le 'disciple' et le 'modèle'. Le sujet désirant ne voit plus son médiateur comme "modèle", mais comme un obstacle à la réalisation de son désir et le 'modèle' voit dans son 'disciple' un rival. Dans la 'médiation interne', l'Autre, de modèle, est devenu obstacle. Intervertissant l'ordre chronologique et logique du désir, le sujet désirant croit rivaliser pour un objet qu'il a désiré spontanément et se met à détester celui qui lui en barre l'accès ou le lui dispute. Il s'agit d'une "haine impuissante", car non seulement elle coexiste avec l'admiration, mais elle la renforce et en est inséparable. On comprendrait mieux une "envie haineuse" si l'on ne part pas de l'objet de la rivalité.»

Thanh H. Vuong & Jorge Virchez , Communauté économique de l'Asie-Pacifique, p. 90, Presses Inter Universitaires, Cap Rouge, Qc, Canada, 2004

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